Arfaly
Marwan est un talentueux producteur marocain de 22 ans. Plus connu sous le nom
de Purple Shade et né a Casablanca,
il a produit énormément de tracks entrainantes, variés et explosives. Un nom de
scène qui au départ n’avait pas de signification particulière mais qui s’est
révélé être un miroir de sa personnalité musicale.
• Tu as
commencé a t'intéresser au monde de la nuit vers quel âge ?
Le
monde de la nuit, ça fait peur ça ! Je ne dirais pas au monde de la nuit,
mais plutôt a la House en tant que musique, j’ai était bercé par des artistes
comme, Stevie Wonder, Michael Jackson ,Ray Charles, Marvin Gaye, The
Tempatations, Aretha Franklin, Gloria Gaynor, Cerrone et j’en passe. Tous
ces artistes là on un univers très proche de la house. Et puis de la house tu
passes a l’électro et le reste fait parti de l’histoire (rires).
• As tu commencer ta carrière en tant que DJ ou producteur ? As-tu
un penchant l’une ou l’autre activité ?
J’ai commencé par la prod, en écoutant de la musique et j’ai
voulu en faire ! J’ai commencer sur Ejay, et puis je m’en suis vite lassé.
Après, je suis passé sur Magix Music Studio. Ce logiciel m’avais permis de
créer de petites tracks que j’avais posté sur un site qui s’appelait MorrocanDjs
(un site crée par Yacine Soufiane, et qui regroupé a peu pré tous les
dj/producteur marocain de l’époque).
J’ai eu des feedbacks sur mes tracks, puis par le biais du
site j’ai découvert d’autres logiciels, et c’est là ou je suis passé sur FL
Studio, qui m’a vraiment permis d’évoluer.
Pour la deuxième partie de la question, je dirais que je suis avant tout un
producteur, qui aime de temps en temps faire le DJ ! La prod c’est vraiment ma
passion numéro 1. Le Djing est secondaire pour moi. Même si j’aime jouer en
live, faire danser les gens, partager avec eux tout ce que véhicule cette
musique, le studio reste mon endroit préféré.
• Ta passion pour le mix/production s'est révélée être un hobbie au début. Quand as tu pris conscience que tu voulais en faire ton métier ?
Je pense que ça n’a jamais été un hobbie, mais plus
une passion. Puis … en faire un métier je ne sais pas … Quand on dit métier
pour moi, ça veux dire contraintes, donc je préfère dire que c’est une passion.
Cela dit si je pouvais en vivre, pourquoi pas.
Quel événement
t'as permis de faire un bond considérable dans ta carrière de DJ/producteur ?
Tout d’abord, je dirais mon premier track sur Beatport,
c’était pour un remix contest. J’ai participé et j’ai gagné : aujourd’hui
ça me parait un peu bête (je me rappel de ma réaction quand j’ai reçu le mail …
je me marre a chaque fois ! (rires). A l’époque en tant qu’amateur, pourvoir
sortir un track sur Beatport c’était … une sorte d’accomplissement.
Ensuite, il y'a eu mon premier Extended Play (EP) sur Pink Flame, c’était deux tracks "Roots" et "The Journey". Un EP qui n’a absolument pas marché (rires) et heureusement d’ailleurs, puisque cela m’a permis de prendre conscience qu’il fallait haussé un peu le niveau et revenir avec quelque chose de plus abouti.
Et puis il y'a eu "Blue", un EP sorti aussi sur Pink Flame, mais qui était un peu plus abouti musicalement. De plus, elle avait bénéficié d’une pub énorme, puisque quelqu’un s’est amusé a publier le track sur Youtube sous le nom d’Avicii (je vous rassure je n’y suis pour rien ! 24 heures après, tous les blogs on repris la vidéo, d’autres personnes l’on reposté sur Youtube. Finalement, j’ai du contacté le label pour trouver une solution, et les vidéos ont été supprimé ou renommé. Suite a ça, les gens ont commencé a me connaître un peu plus. (rires)
Ensuite, il y'a eu mon premier Extended Play (EP) sur Pink Flame, c’était deux tracks "Roots" et "The Journey". Un EP qui n’a absolument pas marché (rires) et heureusement d’ailleurs, puisque cela m’a permis de prendre conscience qu’il fallait haussé un peu le niveau et revenir avec quelque chose de plus abouti.
Et puis il y'a eu "Blue", un EP sorti aussi sur Pink Flame, mais qui était un peu plus abouti musicalement. De plus, elle avait bénéficié d’une pub énorme, puisque quelqu’un s’est amusé a publier le track sur Youtube sous le nom d’Avicii (je vous rassure je n’y suis pour rien ! 24 heures après, tous les blogs on repris la vidéo, d’autres personnes l’on reposté sur Youtube. Finalement, j’ai du contacté le label pour trouver une solution, et les vidéos ont été supprimé ou renommé. Suite a ça, les gens ont commencé a me connaître un peu plus. (rires)
• Quels sont les
DJ/producteurs qui t'inspirent ?
Le maître, pour moi, c’est Eric Prydz. Je ne peux pas dire que je m’inspire de lui, mais c’est un exemple : il a une musicalité dans ses productions que je retrouve rarement chez d’autres producteurs.
La Swedish House Mafia,
biensûr. Ces mecs ont révolutionné la scène, ils sortent un track par an et “boom”
: tu l’entends en boucle partout. Le pire c’est que les gens ne s’en lassent
pas. C'est à chaque fois, (ou presque) quelque chose de nouveau en terme de
prod, qui est ensuite repris pas la plupart des producteurs.
Enfin, David Guetta (OUI,
David Guetta). Ce DJ, quoi que l’on pense de lui, est une sorte de modèle pour
moi. Il a réussi a faire le “pont” entre la musique de club, et la musique de
radio. Il y a des gens qui sont systématiquement contre le succès. Moi, ça me
fait plaisir d’entendre un son d'inspiration club, passé a la radio et voir les
gens dansé dessus.
Qu'elle sont les gros projets sur lesquels tu travailles
aujourd'hui ? Remix/production/sets ?
J’ai fait beaucoup de remix ces derniers temps, donc là je
me concentre sur des productions originals ; des tracks Club. Mais aussi
des collaborations Pop/House dont vous aurez des news prochainement.
Pour l’instant j’ai un EP qui sort bientôt sur PFM : un track club en collaboration avec Rico Caruso (un vocalist americain) avec des remixes de malade !
Un autre EP sur Pukka Up Records, en collaboration cette fois avec Reda Lahlou (un jeune producteur marocain qui va bientôt me faire de la concurrence –rires-) et Claire Willis une vocaliste anglaise.
En plus d’un remix qui va sortir en digital et en physique (CD) sur Monolit Records.
Pour l’instant j’ai un EP qui sort bientôt sur PFM : un track club en collaboration avec Rico Caruso (un vocalist americain) avec des remixes de malade !
Un autre EP sur Pukka Up Records, en collaboration cette fois avec Reda Lahlou (un jeune producteur marocain qui va bientôt me faire de la concurrence –rires-) et Claire Willis une vocaliste anglaise.
En plus d’un remix qui va sortir en digital et en physique (CD) sur Monolit Records.
• Tu es associé au label 'Pink Flame Music'. As tu
l'habitude de travailler en collaboration avec les artistes du label ?
En collaboration ? non. Je ne collabore pas beaucoup à
vrai dire (à part avec des vocalists).
Quand je travail sur un track, j’ai une certaine vision de ce que j’ai envie de faire, il m’est donc assez difficile d’accepter un autre avis. C’est rare que je trouve quelqu’un qui partage la même vision que moi.
Quand je travail sur un track, j’ai une certaine vision de ce que j’ai envie de faire, il m’est donc assez difficile d’accepter un autre avis. C’est rare que je trouve quelqu’un qui partage la même vision que moi.
Par contre Yacine Soufiane (le fondateur du label) m'a beaucoup aidé
dans mon parcours, c'est quelqu'un que je respecte beaucoup, et je pense que
sans lui, je n'aurais pas le niveau que j'ai aujourd'hui.
• Qu'est ce qui
d'après toi, te démarques des autres artistes ?
Je me considère comme une nuance. Je produis beaucoup de styles différents : de la house a l’électro en passant par la Club house ou la progressive. D’ailleurs j’ai toujours du mal à définir le style de mes productions. Il m’arrive aussi de produire pour les autres. C’est généralement de la pop, ou même des musiques de film ou d’émissions.
Ce qui peut me différencier des autres artistes, c’est justement ça : le fait que je ne me contente pas de composer un seul style de musique. Je laisse le champ libre à mon inspiration.
Nous remercions Purple Shade d’avoir répondu a nos questions.
Voici deux tracks proposés par
Purple Shade (enjoy) :
Milo et Kev.